La PIF

La PIF

 

Qu'est ce que la PIF (péritonite infectieuse féline) ?

De nombreuses personnes nous posent la question.

Nous savons que 70% à 95% des chats vivant en communauté (refuges, élevages etc.) sont porteurs du coronavirus félin. Ce virus entérique est bénin et très contagieux mais il peut parfois muter et devient alors mortel. Il ne quitte cependant plus l’organisme du chat malade et n’est donc plus contagieux. C’est pourquoi il est inutile d’isoler un chat qui a déclaré la Pif. L'origine de la mutation du FECV ( coronavirus intestinal bénin) en FIPV (coronavirus muté provoquant la Pif) est encore assez floue. Plusieurs paramètres peuvent favoriser cette mutation comme :

• faiblesse génétique

• faiblesse immunitaire

• un stress (l'arrivée d'un nouveau compagnon, une intervention chirurgicale, un déménagement, un changement brusque de ses habitudes, ou même un vaccin)

Les symptômes peuvent être différents d'un chat à l'autre mais principalement on observera un grand abattement, un chat prostré, apathique. Il aura une perte d'appétit qui engendrera une perte de poids. D'autres symptômes peuvent également survenir comme des nausées, diarrhées, forte fièvre, gros ventre (ventre rempli d un liquide jaune). Ces symptômes sont aussi ceux de bien d’autres

affections, l’établissement du diagnostic est donc souvent difficile.

Certains chats peuvent également présenter des pertes d’équilibre ou de coordination. Ces derniers symptômes sont neurologiques et aggravent le diagnostic. On dira alors que le virus a traversé la barrière hémato encéphalique ou hémato-méningée et cela nécessitera une dose plus élevée de GS pour le traitement.

D'autres présenterons des symptômes oculaires comme une asymétrie des pupilles, dépôt, oeil trouble...

Il existe donc plusieurs types de PIF :

• Sèche (évolution lente pouvant devenir humide)

• Humide (avec un épanchement dans l'abdomen ou la plèvre)

• Neurologique et/ou oculaire

Aucun traitement de type antibiotique, cortisone ou interferon n'a pu fonctionner sur le virus.

L'étude du Docteur PEDERSEN (voir rubrique Etude PEDERSEN sur le groupe) a démontré que le GS441524 fonctionne sur les chats atteints de la PIF et les combats menés pour des milliers de chats dans le monde depuis 2019 montre qu’il est efficace quelle que soit la forme prise par la maladie. Le dr Pedersen n’a pas soigné de Pif neurologique mais il a constaté depuis qu’on pouvait également les guérir avec le GS. Il le précise dans un article de janvier 2021.

Bien que le traitement au GS ne dispose pas d'autorisation de mise sur le marché pour des raisons de brevet commercial appartenant aux laboratoires Gilead Science) le taux de réussite du traitement dépasse 80 %.

Refusons l’euthanasie!! Luttons pour qu’une étude de terrain européenne voie le jour et permette l’accès de tous ceux qui le souhaitent à ce traitement qui sauve déjà la vie de milliers de chats.

Il y a des groupes sur facebook qui vous permettront de sauver votre chat : le traitement est long (84 jours), couteux (en fonction du poids du chat) et il y a une surveillance ensuite de 84 jours apres la fin du traitement afin de declarer la guerison du chat.

Nous sommes un collectif d'eleveurs qui travaillons afin de tester nos chats sur des genes qui pourraient ameliorer l'immunité de chats. Cette immunité n'est pas de 100% contre la PIF mais entre ce travail de recherche d immunité et le traitement GS nous esperons que desormais nos chats ne mourront plus de la PIF.

Parlez du traitement a vos veterinaires ils pourront sans doute vous aider et vous conseiller même si certains ne connaissent pas encore le traitement mais reagissez vite afin de donner toutes les chances a votre chat.

 

Les tests de santé : identité génétique

 

 

 

Les tests de santé : HCM

 

La myocardiopathie hypertrophique ou HCM en anglais pour Hypertrophic Cardio-Myopathy, est une maladie qui touche les chats sans pedigree ainsi que les chats de nombreuses races.

La HCM féline est une maladie de l’adulte et du jeune adulte. La majorité des chats est asymptomatique jusqu’au développement d’une insuffisance cardiaque congestive aiguë (arythmies, œdème pulmonaire, épanchement pleural, thrombose artérielle associée). La HCM peut être découverte fortuitement lors d’un examen clinique de routine, par l’audition d’un souffle cardiaque ou d’un bruit de galop. Dans certains cas, léthargie et anorexie ou difficultés respiratoires (dyspnée, toux) sont les seuls symptômes. Enfin, certains chats atteints de HCM sont sujets à des pertes de connaissance (syncopes) ou meurent brutalement en l’absence d’autres signes cliniques. En effet, elle est souvent muette cliniquement et peut se traduire par une paralysie ou une mort subite par thrombembolie.

L’origine de la maladie peut être congénitale, héréditaire ou bien acquise (une conséquence d’une autre maladie par exemple).

Chez le chat, le diagnostic de HCM peut être établi dans la plupart des cas par un examen échocardiographique, complété par un Doppler conventionnel, réalisé par un vétérinaire spécialisé en cardiologie.

 

En conséquence, pour tous les chats appartenant à une race où l'on suspecte la présence d'une forme héréditaire d'HCM, mais n'appartenant pas aux races Maine Coon et Ragdoll, il est recommandé :

  • de faire dépister par échographie cardiaque les reproducteurs tous les ans, dès l'âge d'un an et ce jusqu'à un âge avancé (dans l'idéal, 10 ans).
  • si possible, de faire échographier régulièrement les non-reproducteurs, afin de dépister au plus tôt la survenue éventuelle de signes de HCM et pouvoir mettre en place un traitement adapté.
  • il est également conseillé de faire dépister tous les ans, par échocardiographie, les apparentés au premier degré (frères et soeurs, parents, enfants le cas échéant) d'un chat atteint de HCM. Ceci permettra de distinguer la présence, dans la lignée, d'une HCM éventuellement non héréditaire, d'une HCM héréditaire.

 

Date de dernière mise à jour : 11/09/2021